Affichage des articles dont le libellé est Vitamines / vitamins. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Vitamines / vitamins. Afficher tous les articles

mercredi 23 février 2011

SCLÉROSE en plaques : Soleil et vitamine D, 2 facteurs de réduction du risque

Santelog.com
10/02/2011
---

Les personnes qui vivent au soleil et ont des niveaux plus élevés de vitamine D ont moins de risque de développer une sclérose en plaques (SEP), selon cette étude canadienne publiée dans l'édition du 8 février de la revue Neurology, la revue de l'American Academy of Neurology. Mais plus intéressant encore, exposition au soleil et niveau de vitamine D sont 2 facteurs indépendants de réduction du risque de développement de la maladie.

La SEP est une maladie chronique du cerveau et moelle épinière, généralement avec des poussées récurrentes de symptômes. « Des études antérieures avaient suggéré des résultats similaires, mais cette étude est la première menée sur des patients ayant présenté les premiers symptômes de la SEP mais n’ayant pas été encore diagnostiqués», explique l’auteur de l'étude, le Pr. Robyn Lucas, de la National University de Canberra (Australie). "D'autres études ont porté sur les personnes qui avaient déjà  une SEP, il n’était pas possible de savoir si la maladie les a amenés à modifier leurs habitudes de vie, dont l’exposition au soleil ou leur alimentation."

Cette étude a été menée sur 216 personnes âgées de 18 à 59 ans ayant eu un premier événement avec des symptômes du type SAP, avec un groupe témoin de 395 participants ne présentant aucun symptôme de SEP du même âge, du même sexe et de la même région de l'Australie. Les participants ont renseigné leur exposition au soleil à chaque période de leur vie, les chercheurs ont mesuré la quantité de lésions cutanées par exposition au soleil et la quantité de mélanine dans leur peau. Les niveaux de vitamine D ont été mesurés par tests sanguins.

Le risque d'avoir un premier événement, diagnostiqué par un médecin
, variait d'environ de 2 à 9 nouveaux cas pour 100.000 personnes par an, dans cette étude. L'exposition à la lumière UV des participants variait de 500 à plus de 6.000 kilojoules par mètre carré.

Les chercheurs constatent

·         que le risque d'avoir un événement de type SEP diagnostiqué est réduit de 30% pour chaque augmentation de 1000 kilojoules UV,

·         que les personnes avec lésions cutanées par exposition au soleil présentent un risque réduit de 60% de développer un premier événement par rapport aux participants sans lésions par exposition aux UV,

·         que les personnes ayant les plus hauts niveaux de vitamine D sont également moins susceptible d’avoir connu un premier épisode de symptômes de SEP que les participants ayant les niveaux moins élevés de vitamine D.



Au total, les différences d'exposition au soleil, les taux de vitamine D et le type de peau représentent une augmentation de 32 % de diagnostic d’un premier événement de SEP. Les effets liés à l'exposition au soleil et les niveaux de vitamine D sont 2 facteurs indépendants les uns des autres sur le risque de premier événement.

Néanmoins les chercheurs rappellent que l’on doit limiter son exposition au soleil en raison des risques de cancer cutané et que les risques des cabines de bronzage l’emportent de loin sur le bénéfice de protection contre la SEP.

mercredi 9 février 2011

Sun Exposure, Vitamin D May Lower Risk of Multiple Sclerosis

dimanche 28 mars 2010

Study explores link between sunlight, multiple sclerosis

Hector DeLuca
University of Wisconsin-Madison
23 Mar 2010

---

Madison - For more than 30 years, scientists have known that multiple sclerosis (MS) is much more common in higher latitudes than in the tropics. Because sunlight is more abundant near the equator, many researchers have wondered if the high levels of vitamin D engendered by sunlight could explain this unusual pattern of prevalence.

Vitamin D may reduce the symptoms of MS, says Hector DeLuca, Steenbock Research Professor of Biochemistry at University of Wisconsin-Madison, but in a study published in PNAS this week, he and first author Bryan Becklund suggest that the ultraviolet portion of sunlight may play a bigger role than vitamin D in controlling MS.

Multiple sclerosis is a painful neurological disease caused by a deterioration in the nerve's electrical conduction; an estimated 400,000 people have the disabling condition in the United States. In recent years, it's become clear the patients' immune systems are destroying the electrical insulation on the nerve fibers.

The ultraviolet (UV) portion of sunlight stimulates the body to produce vitamin D, and both vitamin D and UV can regulate the immune system and perhaps slow MS. But does the immune regulation result directly from the UV, indirectly from the creation of vitamin D, or both?

The study was designed to distinguish the role of vitamin D and UV light in explaining the high rate of MS away from the equator, says DeLuca, a world authority on vitamin D.

"Since the 1970s, a lot of people have believed that sunlight worked through vitamin D to reduce MS," says DeLuca. "It's true that large doses of the active form of vitamin D can block the disease in the animal model. That causes an unacceptably high level of calcium in the blood, but we know that people at the equator don't have this high blood calcium, even though they have a low incidence of MS. So it seems that something other than vitamin D could explain this geographic relationship."

Using mice that are genetically susceptible to MS-like disease, the researchers triggered the disease by injecting a protein from nerve fibers. The researchers then exposed the mice to moderate levels of UV radiation for a week. After they initiated disease by injecting the protein, they irradiated the mice every second or third day.

The UV exposure (equivalent to two hours of direct summer sun) did not change how many mice got the MS-like disease, but it did reduce the symptoms of MS, especially in the animals that were treated with UV every other day, DeLuca says.

The research group also found that although the UV exposure did increase the level of vitamin D, that effect, by itself, could not explain the reduced MS symptoms.

In some situations, radiation does reduce immune reactions, but it's not clear what role that might play in the current study. "We are looking to identify what compounds are produced in the skin that might play a role, but we honestly don't know what is going on," DeLuca says. "Somehow it makes the animal either tolerate what's going on, or have some reactive mechanism that blocks the autoimmune damage."

MS is a progressive neurological disease with few effective treatments, but DeLuca stresses that the study, however hopeful, may or may not lead to a new mode of treatment. "There are several ways this could go. If we can find out what the UV is producing, maybe we could give that as a medicine. In the short term, if we can define a specific wavelength of light that is active, and it does not overlap with the wavelengths that cause cancer, we could expose patients who have been diagnosed with MS to that wavelength."

Does this information change the common prescription to avoid excessive sun exposure? "If you have an early bout with MS, then you have to think about your options," says DeLuca. "Remember, this is just experimental work at this stage. Whether it can be translated into practical applications on MS remains to be seen."

jeudi 5 février 2009

La vitamine D pourrait prévenir la sclérose en plaques

PsychoMédia
05 février 2009

Une interaction directe entre la vitamine D et une variation génétique associée à la sclérose en plaques (SEP) modifie le risque de développer la maladie selon une récente étude publiée dans PLoS Genetics. L'étude suggère qu'une carence en vitamine D pendant la grossesse et durant les premières années pourrait augmenter le risque de développer la SEP plus tard dans la vie, considèrent les chercheurs.

La SEP est l'affection neurologique la plus fréquente chez les jeunes adules. Des facteurs génétiques et environnementaux sont à l'origine de la maladie.

Des études précédentes avaient montré que les populations des pays de l'Europe du Nord ont un risque plus élevé de SEP s'ils habitent dans des régions moins ensoleillées. Ce qui suggère un lien direct entre une carence en vitamine D, qui est produite par l'organisme en réponse à l'action de la lumière du soleil sur la peau, et un risque accru de SEP.

Le facteur génétique qui est de loin le plus important est la variation DRB1*1501, située sur le chromosome 6, et les séquences ADN adjacentes.

Des chercheurs de l'Université d'Oxford et de l'Université Columbia ont montré que des protéines activées par la vitamine D se lient à une séquence particulière de l'ADN qui se situe près de la variation DRB1*1501 et activent le gène.

"Chez les personnes qui portent la variation DRB1 associée à la sclérose en plaques, il semble que la vitamine D puisse joue un rôle critique", dit Dr Julian Knight, coauteur. "Si trop peu de vitamine est disponible, il est possible que le gène ne puisse pas fonctionner correctement". Ce gène agit sur le système immunitaire (rappelons que la SEP est une maladie auto-immune).

Cette étude suggère que de prendre des compléments de vitamine D durant la grossesse et durant les premières années pourrait réduire le risque de développer la SEP plus tard dans la vie", selon Dr Sreeram Ramagopalan qui a dirigé la recherche. (Il est difficile de combler les besoins en vitamine D par l'alimentation).

Psychomédia avec source:
Science Daily

Vitamin D is ray of sunshine for multiple sclerosis patients

Melanie Reid and Oliver Gillie
Times Online
Thu, 05 Feb 2009

Multiple sclerosis could be prevented through daily vitamin D supplements, scientists told The Times last night.

The first causal link has been established between the "sunshine vitamin" and a gene that increases the risk of MS, raising the possibility that the debilitating auto-immune disease could be eradicated.

George Ebers, Professor of Clinical Neurology at the University of Oxford, claimed that there was hard evidence directly relating both genes and the environment to the origins of MS.

His work suggests that vitamin D deficiency during pregnancy and childhood may increase the risk of a child developing the diease.

He has also established the possibility that genetic vulnerability to MS, apparently initiated by lack of vitamin D, may be passed through families.

These risks might plausibly be reduced by giving vitamin D supplements to pregnant woman and young children.

"I think it offers the potential for treatment which might prevent MS in the future," Professor Ebers said.

"Our research has married two key pieces of the puzzle. The interaction of vitamin D with the gene is very specific and it seems most unlikely to be a coincidence of any kind."

Warnings over sun exposure could now also be called into question - sunlight allows the body to produce the vitamin.

Professor Ebers said: "Serious questions now arise over the wisdom of current advice to limit sun exposure and avoid sunbathing. We also need to give better advice and help to the public on vitamin D supplements, particularly pregnant and nursing mothers."

The news has momentous implications for Scotland and other northern countries, where the incidence of multiple sclerosis is the highest in the world. It will give added urgency to recent moves by Scotland's Chief Medical Officer to consider recommending vitamin D supplements.

Deficiency in vitamin D, caused by lack of exposure to sunshine, has been increasingly linked to the cloudier climate in Scotland and other northern latitudes. The deficiency is twice as common among the Scots as it is amongst the English - and Orkney and Shetland have among the highest rates.

Studies have also shown that fewer people with MS are born in November and more in May, implicating a lack of sunshine during pregnancy.

The breakthrough comes after a groundswell of expert belief in the importance of vitamin D. Last November, at a conference organised by the Scottish Government, international experts urged vitamin D supplements for Scots to be tested "sooner rather than later" to find whether they could improve the nation's health.

Researchers for the World Health Organisation said there should be large, randomised trials as there was strong evidence that increased daily intake of vitamin D could significantly improve health.

The seminar followed evidence, revealed in The Times, that Scotland's poor health record has close links to vitamin D deficiency. Last September this newspaper reported evidence from scientists in Canada that children with early symptoms of multiple sclerosis have low levels of vitamin D.

Until now there has been no scientific proof of the links. However, Professor Ebers and his team have shown that vitamin D affects a particular genetic variant, identified as the one that increases the risk of developing MS threefold.

They suggest that a shortage of the vitamin alters this variant, thus preventing the immune system from functioning normally.

Professor Ebers said: "Whether it's at the core of MS is going to take some further work, but it does look like a reasonably good chance."

Last October Professor Ebers, in an article in The Times, backed the idea of distributing vitamin D supplements in Scotland to guard against conditions that may be linked to a deficiency, including MS.

"It is plausible that some 200 cases a year of MS might be prevented in Scotland alone by giving vitamin D to mothers and children," he wrote.

"Over a trial duration of 25 years, 5,000 cases of this disease might be otherwise prevented.

"The economic impact of each person with MS is at least an extra million pounds during a lifetime.

"Over 25 years £5 billion is at issue in this disease without factoring in the human cost, the increasing rate of MS or inflation. A large-scale programme providing vitamin D could provide scientific evidence."

Disease of the North: MS rates per 100,000 of the population

Canada 240

Scotland 150 - 200

Norway 110

England and Wales 90 - 110

Australia 78

Spain 59

Brazil 18

Sources: Atlas of Multiple Sclerosis

jeudi 25 septembre 2008

La sclérose en plaques pourrait frapper les enfants carencés en vitamine D

La Presse Canadienne - 19 sep 2008


MONTREAL — Une consommation insuffisante de vitamine D chez les enfants peut accroître les risques de développer la sclérose en plaques, selon une nouvelle étude.

Un niveau inférieur de vitamine D s'est avéré un facteur commun parmi les enfants chez qui on a décelé des signes précurseurs de dommages au système nerveux central et qui ont éventuellement été atteints de sclérose en plaques, comparativement à ceux qui avaient les mêmes signes précurseurs sans avoir souffert de la maladie.

Selon Heather Hanwell, doctorante en médecine à l'Université de Toronto et l'une des chercheurs ayant participé à l'étude, cette découverte laisse croire que la vitamine D pourrait jouer un rôle dans cette maladie, et qu'un faible taux de vitamine D augmente les risques de souffrir de sclérose en plaques.

L'étude, à laquelle contribuent également l'Institut neurologique de Montréal, l'Hôpital pour enfants malades de Toronto et l'Hôpital Mount Sinai de Toronto, a été présentée vendredi lors du Congrès mondial sur le traitement et la recherche sur la sclérose en plaques, à Montréal.

Cette étude a été commandée dans le cadre d'une recherche sur les maladies qui affectent la myéline, une substance qui sert à protéger le système nerveux central. L'étude en cours touche 117 enfants de toutes les régions du Canada.

dimanche 14 septembre 2008

Sclérose en plaques et vitamine D seraient liés

Canoë
25 août 2008

La vitamine D, le principal régulateur de calcium dans l'organisme, pourrait empêcher la production de cellules malignes dans les cancers du sein et de la prostate. Elle pourrait même protéger les cellules contre des maladies auto-immunes y compris la sclérose en plaques (MS). C’est ce qu’indiquent les résultats d’une recherche menée par Sylvia Christakos à la UMDNJ-New Jersey Medical School

Dans cette recherche publiée dans le Journal of Cellular Biochemistry, le docteur Christakos rapporte que l'incidence de la sclérose en plaques diminue à mesure que la quantité de vitamine D mise à la disposition du corps augmente, soit par l'exposition au soleil ou par l'alimentation.

La recherche du docteur Christakos souligne l'importance de maintenir un niveau suffisant de vitamine D dans le corps puisque celle-ci peut aider à combattre la sclérose en plaques.

«La preuve a démontré que le maintien d'un bon niveau de vitamine D pourrait avoir un effet protecteur chez les individus prédisposés à la sclérose en plaques», a déclaré le Christakos. «La vitamine D action pourrait aider à préserver l'équilibre dans les réactions de cellules T et donc éviter l'auto-immunité», a-t-elle indiqué à Newswise.

Malgré les preuves des avantages de la vitamine D par rapport à sclérose en plaques et d'autres maladies auto-immunes, le docteur Christakos prévient toutefois que d'autres études sont nécessaires pour déterminer si la vitamine D seule ou en combinaison avec d'autres traitements est efficace chez les individus ayant de telles maladies.